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Résumé de l’actualité
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Google a annoncé un investissement conséquent dans Commonwealth Fusion Systems (CFS), une entreprise travaillant au développement de l’énergie de fusion commerciale – le même processus qui alimente le soleil. L’énergie de fusion promet d’être une source d’énergie propre révolutionnaire qui pourrait fournir une puissance pratiquement illimitée sans émissions de carbone ni déchets radioactifs à longue durée de vie. Contrairement aux centrales nucléaires de fission actuelles qui divisent les atomes, la fusion combine les atomes d’hydrogène pour créer de l’hélium et d’énormes quantités d’énergie. CFS vise à avoir une centrale de démonstration de fusion opérationnelle au début des années 2030, en utilisant de puissants aimants supraconducteurs pour contenir le plasma chauffé à 100 millions de degrés Celsius. L’investissement de Google, dans le cadre de son engagement à fonctionner avec une énergie sans carbone d’ici 2030, aidera à accélérer le développement de la fusion. En cas de succès, une seule centrale de fusion pourrait alimenter une ville tout en ne produisant pas de gaz à effet de serre, en utilisant un combustible dérivé de l’eau de mer et en créant des déchets minimes qui restent radioactifs pendant seulement quelques décennies plutôt que des millénaires.
Source : Blog Google
Notre commentaire
Contexte et arrière-plan
Les scientifiques rêvent de maîtriser l’énergie de fusion depuis les années 1950, la qualifiant de “Graal” de l’énergie propre. Le soleil génère sa chaleur et sa lumière incroyables grâce à la fusion, où une pression et une température extrêmes forcent les noyaux d’hydrogène à se fusionner, libérant une énergie considérable. Recréer ces conditions sur Terre s’est avéré extraordinairement difficile.
Les centrales nucléaires actuelles utilisent la fission – la division des atomes d’uranium – ce qui crée des déchets radioactifs pendant des milliers d’années et présente des risques de fusion du cœur. La fusion, en revanche, ne peut pas fondre, produit un minimum de déchets à vie courte et utilise un combustible abondant. Un kilogramme de combustible de fusion contient autant d’énergie que 10 millions de kilogrammes de charbon.
Analyse d’expert
Le défi de la fusion consiste à créer et à maintenir des conditions plus chaudes que le cœur du soleil tout en contenant ce plasma super-chaud avec des champs magnétiques. Les récentes avancées dans les aimants supraconducteurs – dont CFS est spécialisé – ont permis de rendre possibles des réacteurs de fusion plus petits et plus pratiques. Ces nouveaux aimants sont 10 fois plus puissants que les anciens modèles, permettant des réacteurs de la taille d’un petit bâtiment plutôt que d’un stade de sport.
Des entreprises technologiques comme Google investissent car la fusion pourrait résoudre plusieurs problèmes simultanément : fournir une énergie de base propre pour les centres de données gourmands en énergie, éliminer les émissions de carbone et assurer la sécurité énergétique. Contrairement au solaire et à l’éolien, la fusion fonctionnerait en continu, quel que soit le temps, la rendant idéale pour alimenter les infrastructures critiques.
Données supplémentaires et faits
La recherche sur la fusion s’est considérablement accélérée. En 2022, l’installation nationale d’ignition a atteint l'”ignition” – produisant plus d’énergie par fusion que les lasers n’en ont injecté. Les entreprises privées de fusion ont levé plus de 7 milliards de dollars depuis 2020, avec plus de 40 entreprises poursuivant différentes approches. CFS à elle seule a levé 2 milliards de dollars et emploie plus de 500 scientifiques et ingénieurs.
L’impact potentiel est stupéfiant. La fusion pourrait fournir de l’électricité à 4 cents le kilowatt-heure, en concurrence avec les sources actuelles. Le combustible – le deutérium de l’eau de mer et le tritium produit dans le réacteur – est pratiquement inépuisable. Un verre d’eau contient assez de deutérium pour équivaloir à l’énergie d’un baril de pétrole.
Actualités connexes
La course à la fusion est devenue internationale. Le projet ITER en France, impliquant 35 nations, vise à démontrer la fusion à grande échelle d’ici 2035. Le réacteur EAST de la Chine a récemment maintenu le plasma pendant plus de 17 minutes. Le Royaume-Uni a annoncé des plans pour une centrale de fusion commerciale d’ici 2040.
Les grandes entreprises technologiques parient sur différentes solutions énergétiques. Microsoft a signé des accords pour l’énergie de fusion avec Helion Energy. Amazon investit dans de petits réacteurs de fission modulaires. Cette concurrence pourrait accélérer le développement des énergies propres dans plusieurs technologies.
Résumé
L’investissement de Google dans la fusion représente un pari audacieux sur une technologie transformatrice qui pourrait résoudre les défis énergétiques et climatiques de l’humanité. Bien que la fusion ait été “à 20 ans” pendant des décennies, les récentes avancées suggèrent que la fusion commerciale pourrait enfin devenir une réalité. Le succès signifierait une énergie propre et illimitée, révolutionnant tout, des transports à la fabrication, tout en protégeant notre planète.
Réaction publique
Les groupes environnementaux soutiennent avec prudence le développement de la fusion tout en soulignant que les énergies renouvelables ne doivent pas être négligées. Les experts en énergie débattent de savoir si la fusion arrivera à temps pour faire face au changement climatique. Les jeunes expriment leur enthousiasme pour les carrières dans la fusion, les programmes universitaires de fusion voyant leurs effectifs tripler. Certaines communautés s’inquiètent d’avoir des centrales de fusion à proximité, bien que les scientifiques soulignent la sécurité intrinsèque de la fusion.
Questions fréquentes
Q : L’énergie de fusion est-elle vraiment sûre ?
R : Oui. Les réactions de fusion s’arrêtent instantanément en cas de défaillance du confinement, rendant les fusions de cœur impossibles. Le combustible n’est pas radioactif et les déchets deviennent sans danger en 100 ans.
Q : Quand l’énergie de fusion alimentera-t-elle ma maison ?
R : De manière optimiste, les années 2030 pour les centrales de démonstration et les années 2040 pour un déploiement généralisé. Cependant, les délais de la fusion ont historiquement été trop optimistes.
Q : En quoi la fusion diffère-t-elle de l’énergie nucléaire actuelle ?
R : Les centrales actuelles divisent les atomes lourds (fission) ; la fusion combine les atomes légers. La fusion ne produit pas de déchets à long terme et ne peut pas fondre.