[Avertissement] Cet article a été reconstruit à partir d’informations provenant de sources externes. Veuillez vérifier la source originale avant de vous y référer.
Résumé de l’actualité
Le contenu suivant a été publié en ligne. Un résumé traduit est présenté ci-dessous. Consultez la source pour plus de détails.
Le 17e Sommet économique États-Unis-Afrique, qui s’est tenu du 22 au 25 juin en Angola, a obtenu des résultats historiques avec plus de 2,5 milliards de dollars de nouveaux accords et engagements commerciaux. Plus de 2 700 dirigeants d’entreprises et de gouvernements ont participé, dont 12 présidents africains, en faisant le plus grand sommet jamais organisé. Les principaux accords portaient sur des projets énergétiques, des investissements dans les infrastructures numériques et des développements agricoles. La société basée en Floride Amer-Con Corporation construira 22 installations de stockage de céréales en Angola pour améliorer la sécurité alimentaire. La société technologique américaine Cybastion a signé un accord de 170 millions de dollars pour développer l’internet et la cybersécurité en Angola. Plusieurs projets d’énergie renouvelable ont été annoncés, notamment le premier terminal de gaz naturel liquéfié américain en Afrique de l’Ouest en Sierra Leone et un vaste projet hydroélectrique desservant 30 millions de personnes à travers le Rwanda et la République démocratique du Congo. Le sommet a mis l’accent sur une croissance économique fondée sur le partenariat plutôt que sur l’aide traditionnelle, les responsables américains affirmant considérer les pays africains comme des partenaires commerciaux égaux, axés sur une prospérité mutuelle.
Source : Département d’État américain
Notre commentaire
Contexte et arrière-plan
Le Sommet économique États-Unis-Afrique se tient annuellement depuis 2008, réunissant des dirigeants d’entreprises pour explorer les opportunités commerciales. Historiquement, les relations entre les États-Unis et l’Afrique se sont fortement concentrées sur l’aide humanitaire, les États-Unis fournissant des milliards de dollars d’assistance pour la santé, l’éducation et les secours d’urgence. Cependant, les dirigeants africains ont de plus en plus réclamé des partenariats commerciaux plutôt que de la charité.
L’Afrique compte 1,4 milliard d’habitants et détient 30 % des ressources minérales mondiales, notamment des matériaux essentiels pour les batteries et l’électronique. Le continent a la population la plus jeune au monde, avec 60 % de moins de 25 ans, créant à la fois une main-d’œuvre massive et un marché de consommateurs. Malgré ce potentiel, l’Afrique ne reçoit que 2 % des investissements étrangers mondiaux.
Analyse d’expert
Les experts économiques considèrent ce sommet comme un changement stratégique dans les relations États-Unis-Afrique. La Chine a investi plus de 150 milliards de dollars dans les infrastructures africaines par le biais de son initiative “Belt and Road” depuis 2013, construisant des chemins de fer, des ports et des centrales électriques. Les États-Unis cherchent maintenant à faire concurrence en mettant l’accent sur les partenariats commerciaux privés plutôt que sur les projets menés par le gouvernement.
L’accent mis sur les infrastructures énergétiques est particulièrement stratégique. L’Afrique dispose d’un énorme potentiel d’énergie renouvelable – suffisant pour répondre 40 fois aux besoins électriques mondiaux. Cependant, 600 millions d’Africains manquent encore d’accès à l’électricité. En investissant dans la production d’énergie, les entreprises américaines peuvent à la fois réaliser des bénéfices et répondre à des besoins de développement essentiels.
Données supplémentaires et faits
Les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique ont totalisé 64 milliards de dollars en 2024, soit moins que les échanges des États-Unis avec le Mexique en seulement deux mois. Les nouveaux accords pourraient augmenter les échanges États-Unis-Afrique de 15 % dans les trois prochaines années, créant ainsi environ 50 000 emplois sur les deux continents. L’Angola, pays hôte du sommet, est le deuxième plus grand producteur de pétrole d’Afrique mais importe 80 % de sa nourriture, d’où l’accent mis sur les infrastructures agricoles.
Le Corridor de Lobito, où les installations de stockage de céréales seront construites, est un chemin de fer de 2 100 kilomètres reliant la côte atlantique de l’Angola aux régions riches en minéraux du Congo et de Zambie. Ce corridor est essentiel pour le transport du cuivre et du cobalt nécessaires aux batteries des véhicules électriques.
Actualités connexes
Ce sommet fait suite à d’autres initiatives économiques majeures en Afrique. La Zone de libre-échange continentale africaine, lancée en 2021, a créé la plus grande zone de libre-échange au monde en nombre de membres. L’Union européenne a annoncé un package d’investissement de 150 milliards d’euros pour l’Afrique en 2022. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis augmentent également leurs investissements en Afrique, notamment dans l’agriculture et les énergies renouvelables.
Aux États-Unis, l’administration Biden a lancé le Partenariat pour une infrastructure mondiale, en concurrence avec l’initiative “Belt and Road” de la Chine. L’administration Trump semble poursuivre cette orientation tout en mettant l’accent sur le leadership du secteur privé.
Résumé
Le Sommet économique États-Unis-Afrique, qui a battu des records, signale un changement fondamental des relations États-Unis-Afrique, passant de l’aide au commerce. En se concentrant sur les investissements dans les infrastructures, l’énergie et la technologie, les entreprises américaines se positionnent pour bénéficier de la croissance économique de l’Afrique tout en répondant à des besoins de développement essentiels. Le succès dépendra de la capacité de ces projets à créer de véritables partenariats qui profitent aux communautés locales, et non simplement à extraire des ressources.
Réaction publique
Les dirigeants d’entreprises africains se sont montrés optimistes quant à l’approche partenariale, bien que certains aient noté la nécessité de formation professionnelle pour s’assurer que les locaux puissent occuper les nouveaux emplois. Les entreprises américaines ont salué le soutien gouvernemental dans la réduction des risques d’investissement. Les groupes environnementaux ont exprimé des préoccupations concernant les projets de combustibles fossiles, mais ont accueilli favorablement les investissements dans les énergies renouvelables. Les jeunes Africains sur les réseaux sociaux ont débattu de la question de savoir si les investissements étrangers profiteraient réellement aux citoyens ordinaires ou enrichiraient principalement les élites.
Questions fréquentes
Q : Comment les 2,5 milliards de dollars se comparent-ils aux autres investissements étrangers en Afrique ?
R : C’est significatif pour un seul sommet, mais modeste par rapport aux investissements annuels de 10 à 15 milliards de dollars de la Chine en Afrique. Cependant, les investissements américains incluent souvent des transferts de technologie et de la formation.
Q : Ces accords profiteront-ils vraiment aux Africains ordinaires ?
R : Des projets comme le stockage des céréales et la production d’électricité devraient faire baisser les coûts alimentaires et énergétiques. La création d’emplois dépendra de la capacité des entreprises à embaucher localement plutôt que d’importer de la main-d’œuvre.
Q : Pourquoi les États-Unis s’intéressent-ils soudainement aux affaires africaines ?
R : La concurrence avec la Chine, le marché de consommateurs en croissance de l’Afrique et le besoin en minéraux critiques sont des facteurs clés. Les États-Unis cherchent également à contrer l’influence russe en Afrique.