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Résumé de l’actualité
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Les villageois du sud du Kazakhstan continuent de protester contre l’usine de ciment Gezhouba Shieli, appartenant à des Chinois, qui fonctionne depuis 2018 malgré les préoccupations environnementales persistantes. L’usine, classée parmi les 50 entreprises kazakhes les plus émettrices de substances nocives, fait face à l’opposition des résidents locaux qui invoquent des problèmes de pollution. Cependant, elle reste ouverte car elle fournit un emploi stable à environ 600 personnes, dont 90% sont des locaux. Ce conflit met en lumière la tension entre le développement économique stimulé par les investissements étrangers et les préoccupations environnementales et sociales locales. Pendant ce temps, le Kazakhstan fait progresser des projets d’énergie nucléaire avec une importante participation chinoise, suscitant des critiques sur les risques environnementaux et la dépendance géopolitique. Dans le secteur pétrolier, l’agitation sociale persiste dans l’ouest du Kazakhstan, avec des manifestations contre des entreprises étrangères comme Chevron en raison des inégalités et des conflits de travail.
Source : Agence de presse d’exemple
Notre commentaire
Contexte et arrière-plan
La relation du Kazakhstan avec la Chine se caractérise par une coopération économique croissante et un partenariat stratégique. La Chine est devenue le premier partenaire commercial du Kazakhstan, avec des échanges bilatéraux atteignant des sommets historiques en 2025. L’usine de ciment Gezhouba Shieli n’est qu’un exemple des investissements industriels chinois au Kazakhstan, qui s’inscrivent dans une tendance plus large d’investissements directs étrangers dans le secteur industriel du pays.
Analyse d’expert
Les manifestations en cours contre l’usine de ciment chinoise reflètent une tension plus large au Kazakhstan entre le désir de développement économique et les préoccupations concernant la protection de l’environnement et l’autonomie locale. Bien que l’usine fournisse un emploi important, son impact environnemental reste un sujet de discorde. Cette situation est emblématique des défis auxquels le Kazakhstan est confronté pour équilibrer sa relation économique avec la Chine et les préoccupations intérieures.
Points clés :
- L’usine de ciment Gezhouba Shieli reste opérationnelle malgré les préoccupations environnementales et l’opposition locale.
- Le Kazakhstan poursuit une coopération industrielle plus poussée avec la Chine, notamment dans le secteur de l’énergie nucléaire.
- L’agitation sociale dans les régions pétrolières de l’ouest met en lumière les problèmes persistants liés aux investissements étrangers et à la répartition des bénéfices locaux.
Données supplémentaires et faits
Voici quelques statistiques et faits récents sur les relations Kazakhstan-Chine et les projets industriels :
- La Chine développe un nouveau projet de cimenterie dans la région d’Aktobe, prévu pour être lancé en 2027 avec une capacité de 3 500 tonnes par jour.
- Le Kazakhstan a choisi la Chine pour construire sa troisième centrale nucléaire, après le retrait de la Russie d’un projet de centrale thermique de 2 milliards de dollars.
- Les échanges commerciaux bilatéraux entre le Kazakhstan et la Chine ont atteint des sommets historiques, avec de nombreux accords couvrant divers secteurs.
Actualités connexes
Les manifestations contre l’usine de ciment s’inscrivent dans un schéma plus large de préoccupations sociales et environnementales liées aux investissements étrangers au Kazakhstan. Des problèmes similaires sont apparus dans le secteur pétrolier, où des manifestations contre des entreprises occidentales comme Chevron ont eu lieu en raison de conflits de travail et d’inégalités économiques. La volonté du gouvernement de développer l’énergie nucléaire, y compris par le biais d’un référendum controversé en 2024, a également suscité une opposition publique et des allégations de fraude.
Résumé
La situation actuelle avec l’usine de ciment chinoise au Kazakhstan illustre la relation complexe entre les investissements étrangers, le développement économique et les préoccupations locales. Alors que le Kazakhstan continue de renforcer ses liens avec la Chine et d’autres investisseurs étrangers, l’équilibre entre ces intérêts et la protection de l’environnement ainsi que le bien-être social restera un défi crucial pour la direction du pays et sa population.
