Sanctions américaines contre une troisième raffinerie chinoise “théière” pour ses achats de pétrole iranien

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Résumé de l’actualité

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Le 8 mai 2025, les États-Unis ont annoncé des sanctions contre Hebei Xinhai Chemical Group Co., Ltd., une raffinerie “théière” indépendante basée en Chine, ainsi que trois opérateurs de terminaux pétroliers pour leur rôle dans l’achat ou la facilitation de la livraison de centaines de millions de dollars de pétrole iranien. Cette action désigne également de nombreuses entreprises, navires et capitaines de navires impliqués dans la facilitation du transport du pétrole iranien vers la Chine dans le cadre de la “flotte fantôme” de l’Iran, qui finance les activités déstabilisatrices de l’Iran et son soutien aux groupes terroristes mandataires. Il s’agit de la troisième action américaine contre une raffinerie “théière” indépendante basée en Chine depuis que le président Trump a publié le mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale 2 le 4 février 2025. Les sanctions sont mises en œuvre conformément à l’ordonnance exécutive 13902, qui cible les secteurs pétrolier et pétrochimique de l’Iran, et à l’ordonnance exécutive 13846, qui cible les exportations de pétrole iranien. Le porte-parole du Département a souligné que tant que l’Iran tentera de générer des revenus pétroliers pour financer des activités déstabilisatrices, les États-Unis tiendront l’Iran et ses partenaires responsables de l’évasion des sanctions.

Source : Département d’État américain

Notre commentaire

Contexte et arrière-plan

Les sanctions annoncées le 8 mai 2025 font partie de la campagne de “pression maximale” renouvelée contre l’Iran, initiée par l’administration Trump après son retour au pouvoir en janvier 2025. Cette campagne vise à restreindre sévèrement les capacités d’exportation de pétrole de l’Iran, qui constituent la principale source de revenus pour le gouvernement iranien. Le terme “raffinerie théière” fait référence à de petites raffineries indépendantes chinoises qui sont devenues des acheteurs importants de pétrole iranien sanctionné depuis 2018, lorsque les grandes entreprises d’État ont réduit leurs achats en raison des sanctions américaines précédentes.

Ces raffineries indépendantes, principalement situées dans la province du Shandong et d’autres régions côtières de Chine, opèrent avec une exposition internationale moindre que les géants d’État comme Sinopec et PetroChina, ce qui les rend plus disposées à prendre le risque des sanctions en achetant du brut iranien à prix réduit. Elles sont devenues des débouchés cruciaux pour les exportations de pétrole iranien, qui se sont poursuivies malgré les sanctions, bien que dans des volumes réduits et à des prix fortement décotés.

La “flotte fantôme” mentionnée dans l’annonce décrit le réseau de navires qui transportent le pétrole iranien tout en tentant d’éviter la détection par des méthodes telles que les transferts navire-navire, les faux documents, les transpondeurs désactivés (appelés “aller dans le noir”) et les changements fréquents de pavillon et de propriété. Cette flotte a considérablement augmenté depuis 2018, permettant à l’Iran de maintenir certaines exportations de pétrole malgré les sanctions internationales.

Analyse d’expert

Cette troisième action contre les raffineries chinoises “théières” en seulement trois mois signale une stratégie d’application accélérée par rapport aux administrations précédentes. En ciblant non seulement les raffineries mais aussi les opérateurs de terminaux, les navires et les capitaines, les États-Unis tentent de perturber plusieurs points de la chaîne d’exportation de pétrole iranien plutôt que de se concentrer uniquement sur les acheteurs finaux. Cette approche globale vise à accroître la difficulté et le coût de l’évasion des sanctions tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

La décision de nommer explicitement des entités chinoises représente une escalade particulièrement significative dans les relations économiques entre les États-Unis et la Chine. Alors que les administrations précédentes exerçaient parfois une certaine discrétion dans l’identification publique des entités chinoises impliquées dans les échanges de pétrole iranien afin de gérer les relations bilatérales, l’approche actuelle semble privilégier l’application des sanctions par rapport aux sensibilités diplomatiques avec Pékin.

Le moment choisi pour ces sanctions, alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine sont déjà exacerbées sur les questions commerciales, technologiques et géopolitiques, suggère que l’administration est prête à accepter des frictions supplémentaires dans la relation pour poursuivre ses objectifs de politique iranienne. La référence explicite au mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale 2 du président Trump cadre ces actions dans le cadre d’une stratégie cohérente plutôt que de décisions d’application isolées.

Données supplémentaires et faits

Les importations chinoises de pétrole iranien ont considérablement fluctué ces dernières années en réponse à la pression des sanctions américaines et aux actions d’application. Selon les sociétés d’analyse énergétique, les raffineries chinoises ont importé environ 700 000 à 900 000 barils par jour de brut iranien fin 2024, représentant environ 80% des exportations totales de pétrole de l’Iran. Cela représente une source de revenus importante pour Téhéran, estimée à 15-20 milliards de dollars par an, même avec les remises substantielles offertes pour contourner les sanctions.

L’entreprise ciblée, Hebei Xinhai Chemical Group, est un nouvel entrant relativement récent dans le secteur du raffinage indépendant en Chine, s’étant étendu de la production pétrochimique au raffinage pétrolier en 2019. Avec une capacité de raffinage d’environ 140 000 barils par jour, elle représente un acteur de taille moyenne dans le paysage du raffinage indépendant en Chine, où les installations vont de 40 000 à plus de 400 000 barils par jour de capacité.

La “flotte fantôme” de l’Iran est estimée à plus de 200 navires, dont beaucoup ont été achetés depuis 2018 spécifiquement pour contourner les sanctions. La flotte se compose principalement de pétroliers vieillissants qui seraient normalement destinés à la ferraille, achetés à des prix élevés par l’intermédiaire de sociétés écrans pour masquer la propriété iranienne. Le grand âge de ces navires soulève de sérieuses préoccupations en matière de sécurité et d’environnement, au-delà des questions de sanctions.

Actualités connexes

Ces sanctions interviennent dans un contexte de tensions plus larges au Moyen-Orient, où l’Iran continue de soutenir divers groupes mandataires, notamment le Hezbollah au Liban, les rebelles houthis au Yémen et des groupes de milices en Irak et en Syrie. Ces derniers mois, on a constaté une recrudescence des attaques de ces groupes contre les intérêts et les alliés américains dans la région, que les responsables américains ont directement liées au soutien et au financement iraniens.

Les sanctions coïncident également avec les efforts diplomatiques en cours des pays européens pour sauver une forme d’accord nucléaire avec l’Iran suite à l’effondrement du Plan d’action global commun (JCPOA) après le retrait des États-Unis en 2018. Ces initiatives européennes ont été confrontées à des défis importants car l’Iran a continué d’étendre son programme nucléaire, réduisant le délai de rupture et augmentant les niveaux d’enrichissement de l’uranium bien au-delà des limites établies dans le JCPOA.

De plus, on signale une coopération croissante entre l’Iran, la Russie et la Chine pour contourner les sanctions occidentales, avec le partage de technologies et de méthodologies entre ces économies sanctionnées. Cette “alliance des États sanctionnés” présente un défi grandissant pour le régime de sanctions dirigé par les États-Unis et son efficacité.

Résumé

Cette dernière série de sanctions contre les entités chinoises impliquées dans les échanges de pétrole iranien représente une escalade de la campagne de “pression maximale” des États-Unis contre l’Iran et démontre la volonté de l’administration d’accepter une tension accrue avec la Chine dans la poursuite de ses objectifs de politique iranienne. En ciblant plusieurs points de la chaîne d’approvisionnement – raffineries, opérateurs de terminaux, navires et personnel – les États-Unis visent à perturber de manière globale les capacités d’exportation de pétrole de l’Iran.

L’accent mis de manière continue sur les raffineries chinoises “théières” souligne leur rôle essentiel dans la fourniture d’un débouché pour les exportations de pétrole iranien, qui restent la principale source de devises étrangères de Téhéran malgré des années de sanctions. Le cadrage explicite de ces actions comme faisant partie d’une stratégie cohérente découlant de la directive du président Trump de février 2025 suggère que d’autres actions d’application devraient être attendues à mesure que l’administration poursuit son objectif de couper les revenus pétroliers de l’Iran.

Cependant, l’efficacité de ces mesures reste incertaine compte tenu de la capacité démontrée de l’Iran à adapter ses techniques d’évasion des sanctions au fil du temps et des incitations économiques pour les raffineries chinoises à continuer d’acheter du brut iranien à prix fortement réduits. L’impact des sanctions dépendra en grande partie de la capacité de l’administration à maintenir la pression d’application et de la volonté des autorités chinoises à coopérer pour restreindre ces activités.

Réaction publique

Les réactions officielles chinoises aux sanctions ont suivi des schémas prévisibles, le ministère des Affaires étrangères condamnant les “actions unilatérales” et la “juridiction à longue portée” des États-Unis, tout en réitérant la position de la Chine selon laquelle elle entretient des relations économiques et commerciales normales avec l’Iran conformément au droit international. Les sources industrielles en Chine indiquent que les raffineries “théières” sont de plus en plus préoccupées par le risque de sanctions américaines, mais restent attirées par les importantes remises sur le brut iranien, qui peuvent dépasser 10-15 dollars par baril par rapport aux prix de référence.

Aux États-Unis, les réactions se sont largement réparties selon les lignes partisanes, les législateurs républicains saluant généralement la position ferme de l’administration sur l’Iran et l’application des sanctions, tandis que certains législateurs démocrates ont remis en question la capacité de l’approche de “pression maximale” à atteindre ses objectifs déclarés, étant donné son succès limité sous la précédente administration Trump. Les analystes du marché de l’énergie ont noté un impact immédiat minimal sur les prix mondiaux du pétrole, suggérant que les marchés avaient déjà intégré la poursuite des actions d’application américaines contre les exportations de pétrole iranien.

Les responsables iraniens ont qualifié les sanctions d’inefficaces, les médias d’État soulignant la capacité du pays à contourner les mesures américaines. Cependant, les indicateurs économiques en Iran, notamment la baisse de la valeur du rial et l’inflation croissante, suggèrent que les sanctions continuent d’exercer une pression importante sur l’économie iranienne malgré les mesures d’adaptation.

Questions fréquentes

  • Qu’est-ce que les raffineries “théières” ?
    Il s’ag
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